Facilitation de conflit et de coopération
”Il y a de la violence là où il n’y a pas d’espace ni de temps pour vivre
nos conflits. [...] Le conflit, ce n’est pas la négation de l’autre, mais la
reconnaissance qu’il y a des intérêts opposés.”
(Rojzman & Rothenbühler,
2015)
La facilitation de conflit et de coopération
Pour qui ?
Pour tout groupe ou équipe
professionnelle qui souhaite travailler autour de sa dynamique d’équipe, sa
manière de collaborer et de faire face aux inévitables divergences inhérentes à
tout groupe humain.
Pour quoi ?
La facilitation de
conflit et de coopération se base sur la « Thérapie Sociale »
développée par Charles Rojzman dans les années huitante.
”La thérapie
sociale a pour but de soigner la coopération entre les êtres humains afin de
recréer de l'intelligence collective, retisser des liens entre des groupes et
des milieux divisés ou isolés et renforcer la cohésion sociale et une vie
collective démocratique. Elle permet de construire des pratiques collectives et
des savoirs-être adaptés à une société diversifiée, fragmentée, compétitive où
il devient toujours plus difficile de travailler et de vivre avec les autres.
Cette approche passe par la transformation des
ressentiments, des violences et parfois des haines entre les personnes et entre
les groupes. Elle cherche à recréer un lien entre des personnes séparées par
des peurs, des méfiances et des préjugés ou opposées idéologiquement. Elle leur
permet ainsi de recréer des liens constructifs et de vivre les conflits
nécessaires à la résolution de leurs tensions. Car il ne peut y avoir de vie
démocratique sans conflits. Elle crée les conditions d'une coopération entre
tous et pas seulement entre gens de bonne volonté ou partageant les mêmes
points de vue. Elle répond ainsi aux besoins de compréhension et d’action des
intervenants politiques et sociaux en même temps qu’au souci de tous les
citoyens de vivre mieux dans un temps de crise et d’incertitude. (www.institut-charlesrojzman.com/fr/therapie-sociale)
Comment ça se passe ?
La
facilitation de conflit et de coopération est une démarche qui nécessite de
l’implication, du temps et un suivi sur plusieurs séances (min. 3). Une
première rencontre avec le demandeur permettra de clarifier les objectifs
visés, le temps à disposition et ainsi établir une démarche qui fasse sens.
Par
la suite, le processus implique la présence de toutes les personnes concernées
par la démarche lors des séances. Des séance « longues » (1,5 h à ½
journée) seront privilégiées.
La
durée du processus est posée au début de la démarche. En fin de processus, le
groupe choisi librement de poursuivre ou de sens tenir au processus initial.
Le
lieu des séance est à convenir avec le commanditaire.